Le quatre J14 féminin finit la saison par une régate à Poznań en Pologne
Dans le cadre des 150 ans de la SRR et du jumelage des villes de Rennes et Poznań, en 2017 nous avions eu le plaisir d’accueillir une délégation de 6 polonais (un quatre J18 masculin et 2 accompagnateurs). Enchantés de l’accueil que nous leur avions réservé, les polonais nous ont invités en retour pour la régate J14 qu’ils ont organisée le 14 et 15 juillet derniers.
C’est avec une délégation composée de notre quatre J14 féminin des championnats (Mathilde, Apolline, Ati et Jeanne), de son entraîneuse (Anne-Laure) et d’un accompagnateur (Olivier) que nous avons eu le plaisir de répondre positivement à cette invitation.
Passons rapidement sur un petit périple décevant en Allemagne : qualité de l’accueil au camping plutôt froide, réservation pour le voyage de retour non enregistrée, qualité des autoroutes déplorables et bouchon mémorable à la frontière.
Arrivés à Poznań, l’impression a été toute différente et nous n’avons pas regretté le voyage : l’accueil a été très agréable, les hôtes très sympathiques, l’hébergement de qualité à proximité du plan d’eau et un souci permanent de nous satisfaire.
Dans cette ambiance, nous avons pu profiter pleinement de ce déplacement et nous laisser surprendre par l’aviron à Poznań.
Ce sont d’abord les installations majestueuses qui vous saisissent :
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un bassin d’une grande qualité avec des bouées alignées au cordeau et un beau jet d’eau au départ des 2000 m. Ce bassin accueillera d’ailleurs fin juillet les championnats du monde d’aviron des moins de 23 ans auxquels participera un ancien rameur des Régates : Bastien Quiqueret.
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des installations hors du commun pour le monde de l’aviron : un écran géant à l’arrivée pour suivre les courses, son petit frère dans le parc à bateaux, des gradins pouvant accueillir plus de 1000 personnes. Ajoutons à cela une grande piscine, une piste de ski et une piste de luge !
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plus classique sur les bassins internationaux mais toujours appréciable : une série de portoirs à disposition des rameurs pour poser leur bateau et les attacher.
Le regard se porte ensuite sur le parc à bateaux. Là aussi il y a de quoi être surpris mais plutôt par l’ancienneté des bateaux.
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A part, 1 ou 2 rares Filippi, le reste du parc se compose de bateaux chinois et de vieilles embarcations. L’occasion pour les rameuses polonaises de nous rappeler que le bateau est secondaire dans la construction de la performance. Avec un vieux Stampfli bois (de la même gamme que Chapelle Bobby) elle ont largement devancé notre équipage à plusieurs reprises. Ce dernier profitait pourtant d’un quatre chinois fibre de construction beaucoup plus récente.
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A noter que l’arrivée au milieu du WE de la remorque Filippi pour les championnats du monde procurait un certain contraste avec le parc à bateau local.
Une fois ces surprises passées, le côté sportif du WE s’est déroulé dans de très bonnes conditions : Fort vent pour, départ tenu et au feu (évitant tout problème de langue pour suivre les instructions des arbitres). Même si nos rameuses n’ont pas pu rivaliser avec les meilleurs polonaises d’un gabarit supérieur et plus entraînées (6 fois par semaine), elles ont fini 3ème le samedi et 4ème le dimanche.
Côté touristique, la ville ne manque pas de charme. Le centre-ville historique expose des façades colorées rénovées récemment donnant sur un espace piétonnier qui permet de les apprécier pleinement. Malheureusement, nous n’avons pu assister au combat quotidien des boucs de la mairie qui tous les jours à 12h sortent sous l’horloge à la manière d’un coucou pour croiser les cornes. Néanmoins, nous avons pu ramener un petit bouc en peluche qui trône désormais sur la table de la salle d’honneur. Un grand merci à Natalia, une polonaise francophone, qui a pris sur son temps pour nous faire visiter le centre-ville et découvrir une spécialité locale : un croissant aux amendes fort copieux mais néanmoins délicieux. A noter qu’en Pologne, les desserts ne font pas partie des repas. Il est possible d’en prendre entre les repas mais autrement un plat principal (accompagné ou non d’une entrée) constitue le repas. Pas la peine d’attendre les desserts ou le fromage (qui lui se mange plutôt au petit déjeuner) !
Enfin, finale de la coupe du monde de football oblige, nous avons pu suivre la victoire des bleus dans la fanzone mise en place par la ville de Poznań. Bien sûr l’ambiance était loin d’égaler celle que la majorité de nos concitoyens français ont pu connaître mais nous avons eu notre lot d’émotions. En effet, après les 2 premiers buts (le français puis le croate), nous avons pu nous rendre compte que parmi environ un millier de spectateurs nous devions être entre 10 et 15 à supporter la France. Fiers d’exhiber le drapeau tricolore, les joues décorées comme il se doit et manifestant notre joie à chaque but, nous sommes devenus rapidement une cible pour les journalistes qui couvraient l’événement. Ainsi, aux derniers instants du match, nous avons pu voir une dizaine de journalistes avec caméra et micros se rapprocher avant de nous sauter dessus pour nous interviewer dès le coup de sifflet final. A se demander si nous n’avions pas pris une part active à la victoire des bleus !
C’est donc un très bon souvenir que chacun d’entre nous rapportent avec lui en ce début d’été en espérant que l’avenir nous permettra d’entretenir et de consolider les liens noués avec nos amis polonais. Nous les remercions d’ailleurs tous chaleureusement pour la qualité de leur accueil et notamment Marek qui a toujours su se rendre disponible et répondre à nos attentes.
Louis Bourdais à l’honneur
Le 23 juin dernier, en prélude au repas de fin d’année de la SRR, la médaille d’or de la Jeunesse et des Sports, a été remise à Louis Bourdais par Raymond Goury, directeur de la SNSM de Rennes, en présence du président des Médaillés du Sports d’Ille et Vilaine, de Frédéric Bourcier, chargé des sports au Conseil départemental d’Ille et Vilaine, d’Yvon Léziart, adjoint aux sports à la Ville de Rennes, de Martine Surel-Rabiet, présidente de la SRR, de Geneviève Aubry, présidente d’honneur et également titulaire de la médaille d’or, de J.-F Botrel et Olivier Llante anciens présidents, ainsi que de nombreux anciens rameurs et sociétaires de la SRR.
Pour l’occasion, dans la meilleure tradition de notre club, devant le garage à bateaux on avait installé un tapis rouge et des avirons aux couleurs de la SRR en éventail.
Cette distinction exceptionnelle (chaque année seules six médailles d’or sont décernées dans le département) qui vient après la médaille de bronze et la médaille d’argent reçues par Louis Bourdais en 2005 et 2012, récompense un investissement bénévole particulièrement intense et constant ( plus de 35 ans, sans interruption !), dont tous les sociétaires peuvent apprécier les résultats sans toujours savoir que s’ils peuvent ramer dans des bateaux en état, c’est dans la majeure partie des cas à Louis Bourdais, vice-président et conservateur du matériel qu’ils le doivent.
Le livre d’or de la SRR qui a recueilli les signatures et messages des présents témoigne de toute l’estime dans laquelle est tenu le rôle de Louis Bourdais au sein de la SRR et en dehors.
A Louis Bourdais et à son épouse Annette, à son fils Stéphane et à sa fille Béatrice, anciens rameurs de la SRR, toutes nos plus chaleureuses félicitations.
A propos d’une fête nautique à Cenon
A Cenon, au sud de Châtellerault, sur les bords de la Vienne, dans un magnifique cadre champêtre, s’est tenue samedi 30 juin et dimanche 1er juillet une nouvelle Régate 1900 à laquelle la SRR a participé.
Trois embarcations étaient engagés (la yole de mer Ville de Rennes, Hirondelle (un canoë français de 1920) etCigogne (un canoë français construit à Livourne en 1910), mais pour cette remarquable occasion la SRR n’a pu mobiliser que cinq rameurs (Louis, Stéphane et Thomas Bourdais, Max Patay et J.-F. Botrel).
Au programme : 1. le concours du plus beau bateau, 2. une fête vénitienne, 3. le concours du plus beau canotier ou canotière et 4. une mini-régate.
Dans la première épreuve où de magnifiques yoles de Tamise étaient présentées par des canotiers britanniques ainsi que de très nombreux canoës, périssoires et canots à voile, les trois bateaux de la SRR ont été particulièrement appréciés par le jury pour la qualité de leur restauration, tout spécialement Cigogne qui a, d’ailleurs, reçu le Grand Prix du Jury.
La fête vénitienne a permis d’admirer depuis la berge mais aussi depuis l’eau, le ballet des quelques cinquante embarcations pourvues de lumignons multicolores autour d’une toue de Loire, sur les accents de la Chevauchée des Walkyries, rien de moins.
Le prix du plus beau canotier a été attribué à un rameur rennais (du REC), Frédéric Delaive. Pour l’occasion, les rameurs de la SRR avaient revêtu une des tenues d’époque réalisées par Nicole Durand.
Dans la régate à l’aviron, Cigogne avec J-F. Botrel aux avirons et Max Patay à la barre est arrivée 2e dans sa catégorie et Ville de Rennes avec un équipage composé de Bourdais père, fils et petit-fils et complété par Alain Launay de Tours et un tout jeune barreur d’Angers, n’a pu vaincre la yole Compagnon de Tours.
Pendant ces deux journées, malgré la chaleur écrasante du samedi après-midi –et la concurrence de France-Argentine !–, les participants ont pu vivre dans une atmosphère de fête avec toute sorte de groupes musicaux, de jeux, de guinguettes, de stands avec des produits locaux, de vieilles automobiles et même des livres et des conférences !
Souhaitons que cette manifestation qui nous a donné le plaisir de revoir beaucoup de participants à la Grande parade nautique du 150e anniversaire de la SRR en septembre 2017, puisse à nouveau être organisée et que nouveaux rameurs et rameuses de la SRR y participent, plus nombreux.
D'Allemagne . . . du 08 au 13 mai 2018
Alors, oui, Erlangen, c'est loin, très loin surtout par la route, fut-elle une autoroute. Et relativisons la vitesse sur les autoroutes allemandes : hors dimanche, où ils sont bien rangés, alignés sur les parkings, tous les camions d'Europe semblent se donner le mot pour former un mur de containers sur les voies extérieures, et si l'un d'eux vient à vouloir doubler, en mode poussif, même les Porsche, Ferrari et autres Mercedes sont relégués à la même vitesse : la lenteur . . .
Mais une fois à Erlangen, c'est en vélo que nous nous déplacions, tous, nous et nos hôtes, pour aller ramer, pour visiter, pour les soirées. Erlangen, c'est une ville de vert et d'eau. De vert pour les innombrables passages sans voitures, juste pour piétons et vélos, entre haies, champs (en ville !) et bosquets. D'eau pour le petit plan d'eau créé par les castors (en pleine ville !!) mais surtout pour le grand canal qui relie le Main et le Danube, en un trait presque droit aux écluses immenses, profondes et, pour notre expérience, interminables à remplir (lenteur exceptionnelle ce jour là parait-il 😉 ).
Nous avons ramé, aux couleurs des Régates Rennaises, sur ce canal qui se prête bien à l'entrainement pour la vitesse quand on est sur l'eau, comme à la promenade sur ses berges, ce dont les habitants ne se privent pas.
Nous avons ramé aussi sur le Main, entre Volkach et Kitzingen (35km), dans un environnement somptueux où les vignes dégringolent de coteaux pentus, sur des villages de maisons, souvent à colombages, aux toits rouges tout aussi pentus, s'étirant sur les berges ancrées par des clochers. On y retrouve le romantisme allemand aussi en des portions plus sauvages de bras morts colonisés par les canards, les cygnes et autres oiseaux, zones naturelles très fréquentées par les promeneurs à pied, en vélo, en canoé, par les campeurs aussi.
Nous avons ramé sur un bateau romain . . . Si Erlangen a un lien fort avec la France remontant au XVIIème quand les Huguenots, fuyant la révocation de l'Edit de Nantes, ont été encouragés à venir s'y installer par centaines puis par milliers (ce qui a marqué le plan de la ville ancienne), il y a aussi un passé plus lointain où le Danube et le Main indiquaient la limite nord de l'empire romain. Pour contrer les "Barbares" qui voulaient - quelle idée – récupérer leurs terres, les forts romains, régulièrement espacés sur ces frontières naturelles, envoyaient des bateaux à rames avec des hommes en armes pour en empêcher le franchissement. C'est la réplique d'un de ces bateaux que l'université locale a réalisée, et c'est ce bateau qui était ce jour-là officiellement lancé. Nous avons grâce à lui rencontré le maire de la ville, eu les honneurs des médias locaux et, tous en marinières aux couleurs bien bretonnes, fait un tour sur le plan d'eau pour constater que, si le bateau était maniable, il avançait malgré nos mauvaises habitudes de rameurs d'aviron qui nous poussaient à chercher "loin devant" et donc heurter parfois le dos de notre malheureux voisin de manœuvre. Cette courte expérience menée, c'est en yolette, et en marinières toujours, que nous avons accompagné la réplique toute neuve, de Erlangen à Fürth, pour le début de son périple.
Mais si bien sûr ramé nous avons, c'est surtout l' accueil hors norme que nous avons reçu dont nous nous souviendrons : Hans-Heinrich, Lore, Wolfgang, Joachim, Rolf, Harald, Maria, Anne, Bettina, . . . et tant d'autres, nous ont, non seulement généreusement accueillis dans leurs foyers respectifs (et j'ose à peine vous citer les petits déjeuner pantagruéliques qui nous ont été servis !), mais ce sont eux qui nous ont concoctés nos journées de balades que ce soit en yolettes, en vélo, en train, en minibus, pour ramer, visiter et festoyer aussi : visite de Erlangen, de Nuremberg, repas en terrasse au restaurant du club, grillades sur les rives du canal, soirées dans les jardins à goûter les spécialités locales dont, notamment, bien sûr, évidemment la bière (ils ont des "jardins de bière" et il faut mentionner, parmi les personnalités locales, Jenny, la serveuse de choc du Biergarten de la brasserie Kitzmann, la dernière en activité à Erlangen) mais aussi le vin blanc local qui n'a rien à lui envier. Merci donc à ce groupe très dynamique, très actif, très sympathique, qui nous a reçu en Franconie avec une générosité à l'égal de cette magnifique région, à découvrir pour ceux qui ne la connaîtraient pas encore !
avec Alexandra, Danièle, Jean-François, Jean-Yves, Lisa, Michel, Nadège, Sébastian et Viviane
Erlangen 100 000 habitants, en Moyenne Franconie (Mittelfranken) (située au SE de Frankfurt, près de Nuremberg) - Maire de la ville de Erlangen : Florian Janik
Université de Erlangen-Nuremberg : FAU (Freidrich-Alexander Universität Erlangen-Nürnberg), renommée pour sa filière médecine
Article sur le bateau romain : https://www.infranken.de/regional/erlangenhoechstadt/erlanger-roemerboot-sticht-in-see;art215,3388053
Clubs d'aviron de Erlangen (400 rameurs dans la ville) :
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RVE : Ruderverein Erlangen (www.ruderverein-erlangen.de ) plutôt orienté compétitions (créé en 1911)
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EWF : Erlangen Wanderrudergesellschaft Franken (ewf.erlangen.de) plutôt orienté randonnées (créé en 1988)
Trajet Rennes-Erlangen en minibus : 13 heures . . . pauses et bouchons compris 😉
Au fil de l'Erdre . . . le 20 mai 2018
C'est l'histoire de six filles des Régates Rennaises qui, sur une journée, ont conduit les bateaux (par la route), manœuvré dans la ville (et c'est long un bateau quand les rues sont étroites et les lieux peu connus !), équipé les yolettes (sur la rive), transporté les yolettes (sur l'eau), remonté la rivière et l'ont redescendue (bon, là, ça coule de source 😉), et puis ont transporté, démonté, ramené, remonté et rangé matériel et bateau de retour à bon port.
C'est l'histoire d'un voyage dans une trouée verte qui part du cœur de Nantes et remonte le temps, au fil de l'eau. C'est un très beau trajet qui enchaine successivement de grands lieux urbains mais dans un écrin vert, de magnifiques demeures, manoirs ou châteaux, aux longues pelouses qui coulent doucement vers l'Erdre, de grands plans d'eau où se font des régates de fins voiliers jonglant avec spi et grand-voile, des marais aux allures presque de mangroves mais où se cachent de petits débarcadères privés, et qui se termine par un chenal subitement étroit où l'ampleur de nos yolettes suffisait presque à occuper l'espace entre les rives, vertes de bout en bout.
Le départ, c'est au Cercle de l'Aviron de Nantes (l'un des trois clubs de la ville). L'arrivée, l'aire de pique-nique (et il était copieux, savoureux et bien arrosé), c'est le petit port de Nord sur Erdre, 24 km plus loin.
48km à faire dans la journée donc, mais ça se fait très bien d'autant que le spectacle est partout autour: sur les berges donc, avec la multiplicité des panoramas successifs, le virage sous pont du Port de Sucé (un moment . . . délicat et un peu encombré 😉 ) mais aussi sur l'eau entre voiliers, bateaux à moteur, bateaux électriques lents et silencieux, toues cabanées (dont une ribambelle était . . . baptisée ce jour là – par un prêtre, il faut ce qu'il faut), oiseaux multiples ravis de ce lieu encore presque sauvage, . . . Et ce panneau étrange en plein milieu de rien qui nous indique les villes alentour . . .
C'est l'histoire d'une superbe journée chaude comme il le faut, mais pas plus et pas moins, demandant des efforts, un peu longue à la fin, où sont venus à Nantes des coins de l'hexagone, des gens du Périgord, d'Alsace, de partout, pour découvrir tout ça, et le vin et les rires, et emporter de l'Erdre soleil et souvenir.
Yol'Erdre ! Avec Annie, Cécile, Gwen, Lisa, Muriel, Viviane ( . . . et Nat', la fille aux poulettes 😉)
Championnat de France Aviron de Mer 2018
Les 25 et 26 mai se déroulaient les Championnats de France d'Aviron de Mer, à Plougonvelin. Avant tout , un bel événement où se sont côtoyés de nombreux rameurs venus de toute la France. Un endroit de toute beauté, un accueil et une organisation exceptionnels du Club de Plougonvelin à qui nous adressons toutes nos félicitations, nos remerciements et nos amitiés pour la qualité de cette manifestation. Merci aussi à eux pour le prêt de la coque sur trois compétitions, car sans cette gentillesse, nous n'aurions pas pu participer à cet événement.
Nelly et Florence ont donc concouru en double au milieu d'une quinzaine d'équipages, et pas les moindres, pendant 38 mns 40. Elles se classent à 3 mns des clubs de St Malo et du REC, qui pratiquent régulièrement, et depuis des années en mer. Félicitations à ces acharnées toujours souriantes !
"Fierté d'avoir participé à ce championnat , difficultés d'être confrontées à des conditions difficiles tant dans la visibilité des bouées à cause du brouillard, comme dans la complexité de maintenir de bons appuis dans l'eau, ballotées par les vagues et la houle, déportées par les rafales de vent. Mais quelle fierté d'arriver au bout des 6000m et ... pas dernières grâce à un bon virage de bouée. Cela nous donne envie de poursuivre et de progresser pour entrer dans la compétition avec les autres embarcations. Mer et rivière imposent des entraînements plus spécifiques pour être à la hauteur des événements et l'année prochaine, nous remettrons cette dynamique en route."
Petit mot sur l'ambiance car au delà de l'aspect compétition , il y a vraiment de la bonne humeur, de la convivialité, de l'entraide et beaucoup de fair-play et cela ne se retrouve pas dans tous les sports. Alors vive l'aviron de mer et succès pour ces rendez-vous compétitifs !
Tête de rivière de Rennes
Le 11 février s’est déroulée la tête de rivière de Rennes. De nombreux équipages des Régates Rennaises ont participé, tant chez les jeunes que chez les seniors et vétérans.
Les rameurs rennais figurent en bonne place dans plusieurs catégories, notamment : - le 4x junior, avec le 2e temps de la journée toutes catégories - Lucien et Georges, 1er et 2e en skiff J18 - Mathieu, 1er en skiff J16 - Nelly, 3e en skiff - le 4x de Théo, Olivier, Eric et Matthieu, 3e en SH4x - Evelyne et Florence, 1res en SF2x - Matthieu et Patrik, 2e en SH2x
Il y avait même une yolette avec des rameurs loisir et débutants, bravo à eux pour cette première expérience en compétition.
Galettes des Rois à la SRR le 6 janvier
J'aime la galette, savez-vous comment ? Quand elle est bien faite, avec, bien sûr, du beurre dedans (salé, le beurre 😉 )
Mais surtout, après quelques bonnes heures de rame, et accompagnée de cidre et de rires! Beaucoup de Reines et de Rois aujourd'hui au bord de la Vilaine (il y avait même, le matin, un Roi en armure !)
Merci aux organisatrices et organisateurs !
De brume et de citrouilles
5°C. Il fait froid. Le jour est peut-être levé, mais la brume est là, partout, cachant le plan d'eau et . . . d'étranges créatures: des femmes à peau orange, des hommes dont la tête est coiffée de citrouilles, des êtres aux cheveux touffus et hérissés, un diable au regard malicieux mais bien droit.
Et un individu aux yeux cerclés de noir, un couteau dans la tête, et mettant mal à l'aise, des lutins orange et coiffés de clochettes qui ne font aucun bruit quand ils remuent le chef, deux jolies sorcières, une blonde, une brune, avec chapeau pointus, toutes de noir vêtues, un chat, des araignées . . .
Tout ce monde ramait (peut être pas le chat) déchirant le brouillard qui a finalement abandonné la place. Et c'est sous le soleil que toute l'assemblé a pique niqué orange, de soupes et de tartes, de chips et de quiches, de gratins et de rires. Joyeux Halloween !
Coupe des Dames, Angers 2017
Un seul mot d'ordre : se faire PLAISIR Un brin de stress minait certaines personnes pourtant ; Mais pourquoi donc se faire autant de soucis ? Nous étions fin prêtes : entraînement intense toutes ces dernières semaines, bateau relooké, chaussures vernies neuves, sono, passage chez le coiffeur : coupe dames pour la coupe des dames justement, voir même une couleur ( bien utile pour authentifier les photos!). On a quand même dû surmonter un coup du sort, Estelle notre pilier a dû se désister! que des novices sur le bateau ! On va y aller quand même.
Voyage sans encombre jusqu'à Angers, superbes organisation et accueil des participantes. Montage des bateaux, déjeuner sur l'herbe sous le soleil, élaboration des pansements des mains, la douceur angevine ne se dément pas.....pour l'instant.
Et la compétition commence avec les grandes championnes : rien à dire c'est parfait. Puis arrive notre tour, eh bien qui l'eut cru : au moment d'embarquer une averse de grêle nous refroidit sérieusement et notre enthousiasme aussi. Départ de compétition un peu à l'arrache mais ça ne se voit pas sur les films. Tout aurait été très bien si le vent ne s'en était pas mêlé, oui un vent à écorner les bœufs presque qui a eu raison de notre équilibre déjà précaire. EQUILIBRE les filles. Les deux premiers kilomètres ont été un peu pénibles avec une méchante bordée tribord, puis les choses se sont améliorées. On a réussi à maintenir une bonne cadence, tout du moins régulière. Notre barreuse s'est superbement acquittée de sa tâche malgré ce vent assassin qui nous a traîtreusement rapprochées de la berge, mais une fois seulement, les virages ont été négociés avec une grande habileté. Puis la dernière ligne droite, eh là les filles on met la gomme, on appuie sur le champignon, la cadence monte monte c'est pas croyable ! Oh mais qu'est ce que que c'est que çà, un bateau que l'on avait en ligne de mire quand même depuis un petit bout de temps est en train de nous doubler (mais c'est un 8 de couples, on se rassure comme on peut). Marie notre barreuse nous encourage en nous faisant miroiter une fin toute proche mais doit-on encore la croire ? Dieu que c'est long ça n'en finit pas, un pont puis un autre, tiens le petit camion rouge des régates là on ne doit plus être très loin. Et puis ce coup de cornet libérateur et là on plane c'est fini on a réussi on est les championnes !
Un demi tour façon Philippe et on rentre.
Bilan des courses: quasiment tout le monde a des ampoules aux mains ouille ouille ouille ça fait mal ! On se dit que la prochaine fois on fera mieux, maintenant on sait comment gérer une course de 15 kilomètres et on n'avait pas tout donné de l'avis de certaines.
Remontage des bateaux, promulgation des résultats : eh ben on est pas les dernières ni les avant dernières , bon les avant avant dernières, 1h22 notre temps de référence désormais. Le bateau est remonté pour les messieurs demain, on leur souhaite bonne chance.
Et la soirée continue dans la bonne humeur : apéro, repas, danse
Quelle belle journée ça valait vraiment pas le coup de se tracasser autant ! Nous remercions chaleureusement nos entraîneurs, nos souteneurs et notamment Loïc dont les encouragements sur la fin du parcours nous ont reboostées. Vivement l'année prochaine !
Base Nautique Maurice Cognet
Vous avez peut-être vu à l'entrée de la base une nouvelle plaque posée en l'honneur de Maurice Cognet. En effet, cette année, la Base Nautique Municipale a été officiellement nommée Base Nautique Maurice Cognet
Maurice Cognet a été Président de notre club pendant près de 30 ans..
Pour célébrer ce changement de nom, nous étions réunis vendredi 15 septembre pour dévoiler une plaque posée en l'honneur de Maurice. Après un discours de Françoise, sa fille, et d'Yvon Léziart, conseiller municipal en charge des sports, la plaque a donc été dévoilée. Vous pourrez y lire une brève description du parcours de Maurice et de son engagement pour la SRR.
Merci à la ville d'avoir accepté de rendre hommage à Maurice en donnant son nom à la base Nautique.
La SRR et les archives municipales célèbrent les 150 ans du club
En ce début de saison 2017-2018, les festivités liées aux 150 ans du club reprennent de plus belles.
Hier avait lieu l'inauguration de l'exposition organisée par les archives municipales au Carré Lully de l'opéra de Rennes. Cette exposition se poursuivra jusqu'au 6 janvier 2018 et annonce d'autres coopérations entre nos deux entités : journées européennes du patrimoine, expositions, ateliers pratiques... La fin de l'année va être riche !
Notons aussi que l'inauguration a été précédé d'une cérémonie plaine de Baud en l'honneur de notre président d'honneur : Maurice Cognet, la ville ayant décidé de baptiser la base nautique "Base Nautique de Baud Maurice Cognet"
Vous trouverez de plus amples détails sur les événements à venir en suivant le lien ci dessous :
https://www.unidivers.fr/exposition-rame-rameurs-ramez-societe-regates-rennaises-1867-2017/
Remercions toutes les personnes qui ont permis aux archives de disposer d'un fond permettant d'organiser cette exposition :
- Les 12 présidents de la SRR depuis Frédéric Sacher jusqu'à Maurice Cognet car ils ont su conserver la mémoire du club et permis la signature d'une convention entre la SRR et les archives municipales en 2003 par notre Présidente de l'époque Genviève Aubry.
- Les différents Directeurs et Directrices des archives qui ont accepté nos documents : Catherine Laurent, Romain Joulia et Claire Gatti.
- Les personnes qui ont réalisé l'inventaire de notre fonds : Juliette Patron, Marie Penlaë et Christelle Gautier.
Merci aussi à Violaine Tissier Le Nénaon et Jean-François Botrel pour la réussite de l'exposition réalisée.
Echos du 150ème anniversaire
Les manifestations organisées par la SRR à l’occasion de son 150e anniversaire ont trouvé quelques (petits) échos dans les médias.
Voici quelques liens ou références qui vous permettront d’en prendre connaissance:
-« Des femmes sur l’eau » par Geneviève Roy et mis en ligne le 26 mars 2017. Breizh Femmes, magazine du féminisme et de l’égalité à Rennes et en Bretagne
-« La Société des régates rennaises. Une vieille dame qui rame depuis 150 ans. par Olivier Brovelli ; mis en ligne le 12 mai 2017.
-des images de la Régate internationale du 21 mai dans le journal de FR3-Bretagne du 21 mai 2017 (SRR_20170521_france3.wmv)
-“Régates des 150 ans de la SRR”, par Alban (http://www.recaviron.com/; 28 mai 2017)
Par ailleurs: Marine Combe a rendu compte dans Yegg Mag de l’après-midi du 8 mars “pour jouer l’égalité” conçu par Françoise Cognet et le Carré des canotiers a annoncé le programme des manifestations
Rappel : La SRR est présentée, de façon permanente, dans